En
fait, il serait plus juste de parler des mines de Propières,
car il y en a eu plusieurs sur la commune. En 1929, six entrées
étaient encore visibles.
La première mention bibliographique de ces mines remonte
à 1459. Mais la mine visitable ce jour
n'est certainement pas celle de cette époque. C'est la
mieux conservée car probablement la dernière à
avoir été exploitée entre 1904
et 1906.
Les
conduits de la mine suivent un filon de galène
(sulfure de plomb argentifère) avec d'autres minéraux
dont la blanche barytine (sulfate de baryum). Ce filon est incliné
de 20° par rapport à la verticale et a pris place dans
un tuf volcanique induré, roche formant
la montagne d'Ajoux.
La
mine est restée ouverte jusqu'en 2004 et était suivie
par l'association Terre & Nature
qui y faisait des comptages de chiroptères depuis 1993.
C'est la même association qui, à la suite de la fermeture
de la mine par des glissements successifs de terre, a entrepris
en 2008 le sauvetage et la restauration de ce site patrimonial
très intéressant pour Propières.
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À
100 mètres de l'entrée d'origine de la galerie
subhorizontale, se présente un carrefour appelé
communément "la bifurcation" avec la section
de la galerie ancienne (datation non définie avec
précision) sur la gauche de la photo : galerie totalement
colmatée par un remplissage exogène et probablement
anthropique arrivé par un dépilage subvertical
débouchant en surface et, la galerie à droite
de la photo, bien plus récente (19e siècle
probable) qui a eu pour fonction de contourner les travaux
anciens comblés et de retrouver le filon de galène
50 à 60 mètres plus loin.
Photo
?
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Règlement
de la visite de la mine :
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