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Le
28 avril 1700, Jean Delacroix a acquis de Claude Coillard, laboureur
à Azolette, la petite parcelle de terrain appelée
du « gros chêne », située à
proximité du Plumet, moyennant la somme de 40 livres. Ce
gros chêne existe encore aujourd’hui en 2010. Ce qui
permet de supposer qu’en 1700, il était déjà
de taille respectable pour que l’acte le mentionne comme
« gros chêne ». On peut
admettre qu’il avait alors environ 200 ans et qu’a
ce jour il atteindrait 500 ans.
Magnifiquement
bien placé à la croisée de chemins sur la
petite route du Cros, entre l’église et le cimetière,
il est admiré par les passants. Il y a une centaine d’années,
par un terrible orage, il a été foudroyé
de haut en bas, coté sud. Pour le conserver selon la méthode
de l’époque, la brèche a été
bourrée de ciment.
Depuis, la
cicatrice toujours très visible, s’est bien refermée.
Ainsi, ne pouvant plus être transformé en planches
par l’avidité des hommes, souhaitons qu’il
reste là encore de nombreux siècles, admiré
par tous, comme étant l’un des plus beaux chênes
des monts du Beaujolais.
Claude
Perroy
De
tout temps, le chêne a été l'arbre des
grandes forêts mythiques.
Les
forêts de chênes ont été durant
des siècles associées à la vie rurale
(près de la moitié des feuillus) produisant
des aliments pour bêtes,du tanin extrait des écorces,
des matériaux de construction et du combustible.
Actuellement,
le bois de chêne est utilisé en tonnellerie
(merrains), ébénisterie, menuiserie, charpente,
traverses, bois d'industrie, bois de feu suivant sa qualité
qui varie énormément.
En
Haut Sornin, il n'existe pas de chêne avec un bois
de très grande qualité, contrairement à
la forêt de Tronçais où la qualité
est très grande pour un âge d'exploitabilité
de 250 ans.
Photo
P. Desmonceaux |
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Circonférence
mesurée à hauteur d'homme
: 5,10 mètres, soit un diamètre de 1,62 mètres.
Hauteur
totale estimée : 31 mètres
Photo
J. Chassy |
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