ZNIEFF
de type I - N° régional 69030002 - 189,77 ha
Communes
de Les Ardillats, Monsols, Propières, Saint-Igny-de-Vers
Le massif
du St Rigaud est un milieu naturel remarquable, qui est classé
en Zone Naturelle d’Intérêt Écologique
faunistique et floristique.
La zone ainsi
délimitée englobe une forêt mixte de type
frênaie-charmaie « primaire.» Cette forêt
accueille des espèces uniques pour le département.
La Chouette de Tengmal découverte dans
les années 1980 est toujours présente, occupant
les différentes loges abandonnées par le Pic noir.
Même si elle a été entendue sur les différents
chaînons voisins, le Saint Rigaud est son « bastion».
Le Pic
noir, quant à lui, est apparu et en a fait sa
place forte avant de la quitter pour envahir l’ensemble
des forêts du département. L’exploitation forestière
ouvre de larges coupes rases au cœur de la forêt et
l’Engoulevent d’Europe aime s’y
installer. Sa protection est considérée comme un
enjeu européen. Le Grimpereau des bois,
trouve ici un bon site de reproduction, le seul connu du département
du Rhône. La Bécasse des bois se
reproduit dans ces forêts et ajoute à l’intérêt
naturaliste de ce site. On peut aussi y trouver le lézard
des souches et le lézard vivipare
(auparavant inconnu dans le Rhône), le Crossope
de Miller (une musaraigne) et une forte population de
Crapaud commun.
La flore tout
aussi riche a été inventoriée dans cet espace,
parmi laquelle :
Alchemilla
xanthochlora
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Aconit
lycoctonum : un aconit d’aspect classique
avec des feuilles palmées profondément incisées
et des fleurs couleur jaune pâle à casque long et
étroit, en grappes, qui se développe dans les lieux
rocheux, les prairies ou à l'orée des bois, dans
les mégaphorbiaies principalement.
Alchemilla
xanthochlora : C'est une alchémille en touffe
avec des petites fleurs en infloraison vert jaune et des feuilles
larges sur de longs pétioles.
Cicerbita
plumieri
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Blechnum
spicant : [Voir ci-dessus.]
Cicerbita
plumieri : voilà une grande plante bien reconnaissable
de montagne de la famille des laitues qui peut mesurer plus d’1
m de haut, proche de C. alpina mais glabre, avec des fleurs en
capitules bleus.
Crepis
paludosa : [Voir ci-dessus.]
Epipactis
helleborine : une orchidée courante des bords
de routes boisées et des lisières forestières
des pays calcaires, il est donc un peu étonnant de trouver
cette plante dans la liste de cette ZNIEFF de la partie sommitale
du Haut Beaujolais.
Il me semble
qu’E. helleborine sera peut-être plus que
difficile à trouver vu que l’espèce n’est
pas recensée en ces lieux sur la cartographie de la SFO
Rhône-Alpes.
Impatiens
noli-tangere : [Voir ci-dessus.]
Oreopteris
limbosperma : [Voir ci-dessus.]
Paris
quadrifolia
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Paris
quadrifolia : on ne présente plus cette plante
à tige dressée sur laquelle s’insèrent
à mi-hauteur, 4 feuilles larges et ovales en un unique
verticille et au sommet de laquelle trône une fleur unique
aussi, en forme d’étoile de couleur vert-jaunâtre,
au sein de laquelle mûrit un fruit en forme de baie de couleur
noir à maturité.
C’est
une espèce assez commune des forêts du Haut-Beaujolais
et du Beaujolais.
Polystichum
aculeatum : [Voir ci-dessus.]
Scorzonera
humilis
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Scorzonera
humilis : un « cousin du salsifis »
qui appartient à la même famille, celle des Astéracées
(ex Composées), mais dont le port est plus petit –
30 cm maxi - et plus en touffe avec plusieurs tiges dressées,
non ramifiées à capitule unique de couleur jaune,
en sommet de tige. Comme pour les autres liondents, les feuilles
basales, lancéolées pour cette espèce, forment
une rosette.
C’est
une plante des lieux humides ouverts, comme les prairies, et qui
préfère les sols acides.
Réécriture
et mise en œuvre
Christian PRAT – Terre &
Nature
Août 2010
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